Laura Laufer est l'auteur du livre Jacques Tati ou le temps des loisirs, publié aux Editions de l'If.

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La lutte du cinéma Méliès de Montreuil continue









Cette page est mise à jour au fil des épisodes du feuilleton Méliès

DE QUOI LE « MÉLIES » MONTREUIL EST-IL LE SIGNE ?!

Après 46 jours de grève contre les sanctions/mutations, le non renouvellement du contrat de sa programmatrice et le licenciement de son directeur artistique, Stéphane Goudet, l’équipe du cinéma municipal a dû reprendre le travail, contrainte et forcée. La mobilisation d’une très large partie du public et de très nombreux cinéastes n’est pas parvenue à faire revenir Dominique Voynet à la raison, Madame la maire préférant demeurer dans une posture d’autorité aussi ridicule que mortifère, après la campagne de diffamation sans précédent qu’elle a menée contre l’équipe du Méliès : « détournements de fonds », « enrichissement personnel », « caisse noire », « drogue pour réalisateurs invités »… avec enquête administrative « à charge » (sans témoin, ni contradiction réelle), dont 2 enquêteurs sur 4 (directeurs généraux adjoints des services) avaient été missionnés en 2012 comme directeurs par intérim du cinéma (donc juges et parties !)... Et pour clore ce mauvais feuilleton : lettre de licenciement (sans préavis, ni indemnité) omettant les « détournements de fonds » pour ne plus retenir prudemment qu’une « non dénonciation d’une irrégularité comptable » et « manquement au devoir de réserve » : en somme le seul vrai tort de Stéphane Goudet et de son équipe aura été de défendre leur honneur en répliquant aux mensonges éhontés colportés par la municipalité… Et clou du feuilleton : intervention policière, samedi 18 mars, pour vider manu militari les 80 spectateurs qui avaient décidé, pour la « Fête du cinéma », d’occuper la salle en guise de protestation. Triste symbole d’un lieu de culture contraint de fonctionner sous la protection de vigiles.

Comment en est-on arrivé là et que révèle ce gâchis monumental ?! Nous, cinéastes, avons été complètement impliqués dans le soutien à l’équipe du Méliès pour témoigner de notre reconnaissance au travail réalisé, depuis des années, par cette salle fleuron des salles classées « Art & Essai », « Recherche » et « Jeune public » en banlieues. Nous avons constamment tenté des médiations et, durant le conflit, nous n’avons cessé d’interpeller la maire et les autorités de tutelle.

Ce qui vient de se passer à Montreuil doit être replacé dans un contexte national : comment ne pas voir combien les salles indépendantes - les seules diffusant la diversité du cinéma – sont menacées par la concentration de l’exploitation distribution qui construit sans cesse à leurs portes des « multiplexes », leur faisant une concurrence impitoyable et leur retirant les films Art & Essai « porteurs » qui jusqu’ici leur assuraient une gestion équilibrée et leur permettaient de programmer - à côté - les 400 autres films aux sorties plus modestes : citons les menaces contre les Studios de Tours (salle historique fêtant récemment ses 50 ans) soutenus par une pétition de 12 000 spectateurs ; le Sémaphore de Nîmes… comme jadis le CNP Odéon, joyau de « l’Art & Essai » lyonnais, vendu en 2009 à un fonds de pension américain par un « patron voyou » qui déménagea sièges et projecteurs durant la fermeture d’août et licencia son directeur pour « manquement au devoir de réserve » !... Sans omettre le combat du public qui soutint en 2008 l’extension du Méliès de Grenoble auquel la « commission d’aide sélective à la rénovation de salles » refusa son soutien parce que ce projet - passant de 96 à 524 places - risquait sans doute de faire « concurrence déloyale » à Europalace totalisant 82 % des entrées grenobloises ?!

L’abus de position dominante des 3 grands circuits d’exploitation aboutit à ce qu’une grande majorité de films (premiers films, documentaires, films d’auteurs peu médiatisés) sont « ghettoïsés » dans une marginalité qui leur interdit de fait de rencontrer leur public. Et étrangle leurs producteurs.

Ce qui s’est joué à Montreuil c’est la sanction d’une équipe qui avait osé dès 2006 résister (« avec arrogance » dira Voynet !) au recours d’UGC/MK2 pour « concurrence déloyale » contre le projet d’extension du Méliès de 3 à 6 écrans.

Aujourd’hui, avec la généralisation de la projection numérique, on assiste à une inflation ahurissante des écrans occupés par les mêmes blockbusters français ou hollywoodiens : certaines semaines 5 films occupent - à eux seuls - 4000 écrans sur les 5200 existants ! Les autres films embouteillent les salles indépendantes qui résistent, avec un vrai « effet entonnoir » qui aboutit à un « turn over » assassin. Les films sont retirés de l’affiche avant même que le « bouche à oreille » n’ait eu le temps de s’installer et le public de les voir.

C’est toute l’économie du cinéma qui est menacée : et, à travers elle, la sauvegarde de la diversité et le renouvellement de la création indispensables à la vitalité du cinéma français. Qu’advient-il du droit du public à voir les films de son choix (et pas seulement ceux promotionnés par la grande industrie) ? Jean-Luc Godard, dans l’une de ses formules célèbres, disait : « La marge et le centre sont liés. La page ne tient que parce qu’elle a une marge. » Or aujourd’hui la marge est en voie d’asphyxie économique.

Les pouvoirs publics disposent pourtant d’une vraie « boite à outil » pour corriger ce déséquilibre : 860 millions d’euros environ collectés annuellement dans le compte de soutien (cinéma et audiovisuel) par la TSA (taxe prélevée sur le ticket des spectateurs et sur le chiffre d’affaire des chaines de télévision). Il faut aujourd’hui repenser les règles qui président à sa redistribution gérée par le Centre National du Cinéma : depuis 15 ans, elles favorisent les films de plus de 7 millions d’euros et la construction des « multiplexes » par un avantage exorbitant accordé à la fin des années 80 : la « mise en communauté d’intérêt du soutien automatique » à l’exploitation, c’est-à-dire le droit pour les circuits de cumuler - à l’échelle de leurs centaines de salles en France - les sommes leur permettant de financer la construction des « multiplexes » pour éliminer, ville par ville, les concurrents qui les gênent.

Dès juin 1989 le rapport du contrôleur d’Etat, Dominique Brault (Président de la commission de la Programmation), concluait qu’il fallait « cesser d’encourager la concentration par les modalités de mobilisation des droits à soutien… En permettant de reporter d’une salle à l’autre d’un même groupe les droits à soutiens capitalisés, on favorise l’investissement des exploitants qui sont déjà les plus concentrés (…) Le double effet de la concentration et de l’iniquité de ce système purement prétorien justifie qu’il soit réformé pour ne plus accentuer le déséquilibre des forces sur le marché cinématographique, sans compromettre pour autant son soutien à la modernisation du réseau ». Les pouvoirs publics n’y donnèrent pas suite et Dominique Brault dû démissionner de la Commission qu’il présidait.

Aujourd’hui il est temps de réformer le compte de soutien cinéma dans la perspective d’une redistribution conditionnée (pour toutes les aides) par des obligations publiques favorisant diversité et création, avec une augmentation des soutiens sélectifs aux salles et aux distributeurs indépendants qui exposent réellement la diversité des œuvres.

La question posée aux pouvoirs publics est de savoir si une politique culturelle peut se contenter de n’offrir aux spectateurs que des films « porteurs » promotionnés par la grande industrie ? En période de crise des dettes publiques, Régions et Collectivités Territoriales auraient tort de croire avoir trouvé là comment faire des économies substantielles : se désinvestir des salles publiques pour les laisser programmer par « le privé qui ferait aussi bien le boulot » ?!

Cette politique des « blockbusters pour tous », est la négation même de l’idée de culture. C’est ce que Mac Donald est à la gastronomie : la tyrannie du gras, du mou, du tiède, du sucré… Nous posons la question : est-ce que la culture, est-ce que l’art, sont des marchandises comme les autres ? Non ! Ce sont des « biens publics » nécessaires à notre vie à tous, pour le plaisir de la création, pour l’intelligence de soi et du monde, pour la cohésion sociale, l’éducation de nos enfants, pour l’exercice de la démocratie… Rappelons les mots de Jean Vilar parlant de son action pour le théâtre populaire : « Il faut avoir le courage de présenter au spectateur ce qu’il ne sait pas qu’il désire »

Solveig Anspach - Dominique Cabrera - Robert Guédiguian - Dominik Moll -
Gérard Mordillat - Chantal Richard - Bertrand Tavernier - Jean-Pierre Thorn
(cinéastes)

Après 46 jours de grève, les salariés du Méliès ont repris le travail.
Cinéastes et spectateurs du Comité de soutien prennent le relais et continuent à demander la réintégration de toute l’équipe. Ils vous donnent rendez-vous pour une troisième séance du Méliès éphémère, en soutien aux salariés du Méliès.

Méliès éphémère, Espace 1789 - Saint-Ouen, mercredi 3 avril.

La soirée intitulée Ciné Luttes est organisée en présence des réalisateurs des deux films projetés ce soir là, d’Edouard Martin, représentant syndical d’ArcelorMittal de Florange et de Xavier Mathieu de l’intersyndicale de Continental de Clairoix. Le débat est animé par Stéphane Goudet, directeur licencié du Méliès.
Infos :http://www.espace-1789.com/index.php

Voici la prise de parole du cinéaste Jean Pierre Thorn, samedi 16 mars dans le cinéma occupé, suivie de l’intervention policière effectuée à la demande de Dominique Voynet.
Pour lire, voir ou entendre ce que les médias (presse écrite, radio, télé...) ont dit de ce nouvel épisode rendez - vous sur RENC’ART AU MELIES
rencartaumelies.blogspot.com/

- 

A bientôt, j’espère.

Le vendredi 7 mars, l’équipe du Méliès a repris le travail.
Au terme de 46 jours de grève, l’équipe du cinéma a du reprendre le travail, face au jusqu’auboutisme municipal, malgré la solidarité particulièrement généreuse dont elle a bénéficié dans cette lutte inégale.

Son combat était juste et va donc continuer. La justice étant saisie, elle fera son travail … et l’équipe reprendra le sien.

Durant la grève, l’équipe a voulu faire revivre le cinéma, dont le public a été privé par le conflit dont elle était la victime.

En grève, comme dans l’exercice de ses missions, elle continue de porter toujours la même ambition, celle d’un service public de qualité porteur de sens, de curiosité et d’émotion… comme le 7e Art lorsqu’il n’est pas assujetti à la médiocratie ou au populisme.

Cette reprise de l’équipe du Méliès n’est donc pas un clap de fin, mais un rendez vous avec les Montreuillois, les spectateurs, ses collègues et camarades, pour la vérité, la justice et la culture pour tous

Quel bilan ?

1-Le directeur Stéphane Goudet a été licencié pour manquement au devoir de réserve et insultes subliminales. Les motifs ne relèvent donc plus du détournement de fond, accusation initiale portée par la Maire et par laquelle avait commencé toute cette affaire.

2- La régisseuse et vice - régisseuse, accusées du même détournement de fond, ont été changées de service.

3- un salarié vacataire n’a pas été reconduit

4- un stagiaire voit reculer de six mois sa titularisation.

Comme on le voit, Dominique Voynet était décidée à ne pas céder sur son objectif de casser l’équipe du cinéma. L’ objectif n’est que partiellement atteint car les salariés, tout au long de la lutte, ont appris à mieux se connaître et à tenir bon. L’équipe restante sort de l’expérience plus soudée qu’auparavant et fermement décidée à défendre un cinéma de qualité et de service public.

Très grave : la Maire a laissé passer les délais d’obtention de la subvention publique allouée aux salles de cinéma pour l’équipement en numérique et rendu obligatoire par une disposition européenne. Le manque à gagner se chiffre à 300 000 euros.
Ajoutez à cela que les travaux sur l’emplacement du nouveau Méliès n’ont toujours pas commencé et qu’ils seront difficiles, lourds et plus coûteux que prévus : le sous-sol est, en effet, non conforme pour supporter une salle de spectacle et il y a, de plus, obligation d’ insonoriser les lieux, les vibrations du métro qui passe en dessous étant parfaitement audibles.
On imagine la joie d’ Est Ensemble qui va hériter de cette bombe à retardement. Et comme il ne vous a pas échappé que le grand mot d’ordre aujourd’hui est "AUSTERITE" , tout cela concourt à interroger sur la pérennité du cinéma public Méliès. -

- Cette page a été remise à jour en fonction de l’évolution du conflit.

Mélies à quand le décollage ???

- Pour ceux qui souhaitent en savoir plus : voici le lien de la première page de soutien à l’équipe du Méliès mise en ligne sur ce site, http://www.lauralaufer.com/spip/spip.php?article138

et le blog de l’équipe du cinéma en grève :
http://soutienaumelies.wordpress.com/

Aujourd’hui, Mardi 5 mars 46 ÈME JOUR DE GRÈVE

EST ENSEMBLE NE SE JOINT PAS À LA PLAINTE !
Après étude des dossiers et du fameux rapport d’enquête, la communauté d’agglomération Est Ensemble, futur gestionnaire du cinéma, confirme qu’elle ne se joindra pas à la plainte de la ville de Montreuil contre l’équipe du Méliès !

Si vous souhaitez participer à la caisse de solidarité, envoyez-vos dons (chèques à l’ordre de « CGT », munis de la mention « solidarité au Méliès ») à cette adresse :

Caisse de solidarité du Méliès
UGT CGT Territoriaux Montreuil
Bourse du travail – Croix de Chavaux
24 rue de Paris
93100 MONTREUIL

lll Comment sortir de l’impasse dans laquelle Dominique Voynet s’est enfermée à Montreuil  ?

Par le Groupe des élus socialistes et le Groupe des élus communistes et FASE du conseil municipal de Montreuil.

Depuis plus d’un mois, les salariés de notre cinéma municipal Le Méliès sont en grève, aux côtés du directeur artistique et des deux régisseuses, suspendus par la municipalité, ainsi que de leur collègue projectionniste en fin de contrat. Du jamais-vu dans notre ville de Montreuil. à l’origine, le conflit opposant depuis un an et demi la maire, Dominique Voynet, et sa majorité municipale à l’équipe du cinéma qu’elles ont décidé de démanteler.

Accusations de harcèlement, recrutement par voie de presse d’un nouveau directeur sans que personne au cinéma n’en ait été informé… rien n’est laissé au hasard par madame Voynet pour tenter de déstabiliser et de démembrer l’équipe du Méliès. Hélas ! La solidarité prévaut toujours à Montreuil, et le constat est rude : au bout d’un an et demi de salves régulières, l’équipe du Méliès est toujours unie, toujours debout. Il faut donc frapper un grand coup. Ce que fait la maire début décembre 2012, en diligentant une nouvelle enquête administrative – une première avait été mise en place en début d’année, incitant les agents du cinéma à déposer un préavis de grève. Ce faisant, elle prend de court les enquêteurs en évoquant dans un communiqué une «  caisse noire  », tandis que l’un de ses adjoints annonce sur son blog d’élu un «  détournement de fonds publics au Méliès  ». Dès lors, c’est l’hallali. Rumeurs, accusations jusqu’en séance du conseil municipal, piétinement de la présomption d’innocence – «  Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose  » –, le système Voynet est en place.

Le 8 février, nous, élu(e)s des minorités et de l’opposition, apprenons que la directrice générale des services a, par voie de presse, communiqué des extraits du rapport de l’enquête administrative. Bien entendu, aucune, aucun d’entre nous n’est destinataire de ces extraits que nous nous procurons, en demandant parallèlement à la maire de nous faire parvenir l’intégralité du rapport – ce que, à ce jour, elle n’a toujours pas fait.

Quid de cette enquête dirigée par quatre personnes – la directrice générale des services, deux directeurs généraux adjoints et la directrice des ressources humaines – que l’on ne peut raisonnablement soupçonner d’être à décharge dans cette affaire ? La conclusion qui apparaît est la suivante : «  Ces faits constituent de graves manquements aux règles de la comptabilité publique, aux règles applicables aux collectivités publiques et au code du cinéma.  » L’ironie, c’est que pour l’année 2012, ce sont les deux directeurs généraux-enquêteurs qui ont été missionnés au Méliès pour s’occuper de son administration et de ses finances. Non seulement ces deux personnes sont juges et parties, mais elles sont, en outre, incriminantes et incriminées ! Et en s’incriminant elles-mêmes, elles incriminent de fait leur hiérarchie suprême, à savoir la maire ! Imaginez une victime autoproclamée portant plainte contre elle-même. Alfred Jarry l’a rêvé, Dominique Voynet l’a fait !

En effet, si dysfonctionnement il y a, la responsabilité première en incombe à la hiérarchie administrative et aux élus, qui sont censés mettre en place les dispositifs administratifs et financiers, ou contrôler ceux qui existent, les agents, en particulier ceux de catégorie C, comme les deux régisseuses mises en cause, devant obéir.

à plusieurs reprises, en particulier en séance du conseil municipal, madame Voynet a affirmé que les dysfonctionnements financiers au Méliès dataient de la municipalisation du cinéma en 2002 – il était alors associatif. Or, à cette époque, le directeur de l’action culturelle chargé de la mise en place des procédures budgétaires au Méliès n’était autre que… l’actuel adjoint à la culture et aux finances de madame Voynet ! Il faudrait que cette personne soit particulièrement incompétente pour n’avoir jamais été au courant des fonctionnements administratif et financier de notre cinéma. Et il faudrait que notre administration soit particulièrement défaillante (ce que nous refusons de croire) pour en être également ignorante.

Ainsi, à notre sens, les conclusions de l’enquête administrative désignent très clairement les premiers responsables : la hiérarchie administrative et les élus en charge de l’action municipale, d’autant que le budget et le compte administratif du Méliès sont présentés et votés chaque année en conseil municipal. La maire se rend-elle compte qu’en voulant faire tomber des têtes, c’est la sienne qu’elle menace ? Pas sûr. Car il semble, que malgré l’évidence, elle décline toute responsabilité personnelle vis-à-vis des faits qu’elle reproche aux agents du Méliès. Tel n’est pas notre cas.

Nous, élu(e)s des minorités et de l’opposition exigeons très solennellement d’être entendus dans le cadre de l’enquête et de prendre, en conscience, notre part de responsabilité en cas de dysfonctionnement avéré, et ce quelque minime soit-il.

En tant que conseillères et conseillers municipaux, nous disposons chaque année des documents budgétaires et administratifs relatifs au Méliès. Si un dysfonctionnement nous a échappé, contrairement à la maire et à sa majorité, nous ne dérogerons pas à nos responsabilités. C’est pourquoi en solidarité avec les agents du cinéma Le Méliès nous demandons à être entendus dans le cadre des enquêtes diligentées.

Voici quelques explications données par Richard Delumbee, secrétaire de l’Union locale CGT de Montreuil


Le Méliès en grève : rassemblement du 16...

Si vous souhaitez participer à la caisse de solidarité, envoyez-vos dons (chèques à l’ordre de « CGT », munis de la mention « solidarité au Méliès ») à cette adresse :

Caisse de solidarité du Méliès
UGT CGT Territoriaux Montreuil
Bourse du travail – Croix de Chavaux
24 rue de Paris
93100 MONTREUIL

Voici quelques explications données par Richard Delumbee, secrétaire de l’Union locale CGT de Montreuil


Le Méliès en grève : rassemblement du 16...