Laura Laufer est l'auteur du livre Jacques Tati ou le temps des loisirs, publié aux Editions de l'If.

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Richard Dindo Dani Michi Renato Max









Ce matin, je songeais : en France, les documentaires sur les violences policières seront-ils encore possible ?

MP3 - 26.6 Mo
MP3 - 26.6 Mo

En 1987, j’avais rencontré Richard Dindo à la suite d’une intégrale de son oeuvre projetée au Centre culturel suisse de Paris. Lors de la sortie en France , quelques années plus tard, de Dani Michi Renato et Max , j’ intégrais la partie de l’entretien qui concernait ce film dans une émission avec d’autres thèmes de l’oeuvre de Dindo tel que la patrie, les Suisses dans la Guerre d’Espagne, ses films sur le mouvement ouvrier ou l’art (l’écriture de Max Frisch ,de la poétesse Ingeborg Bachman,la peinture naïve en Suisse orientale, etc. …
Voici la première partie de cette émission ; je numériserai la suite demain , tout étant encore sur cassette.
Dans les années qui suivirent , je réalisais deux autres émissions sur l’oeuvre de Richard Dindo pour saluer la sortie d’ Arthur Rimbaud une biographie et de son film sur Che Guevara.

La troisième émission concernant l’oeuvre de Dindo reprenait un entretien réalisé lors de la sortie d’ Ernesto Che Guevara Journal de Bolivie.

DANI, MICHI, RENATO & MAX Switzerland 1987
Directed by Richard Dindo Produced by Lea Filmproduktion
En Suisse,
1980 : c’est l’époque des mouvements de jeunes : Dani, Michi, Renato et Max se battent pour obtenir la création d’un centre autonome de la jeunesse à Zurich. Ils sont jeunes et pleins d’espoirs – mais leurs espoirs seront brutalement réprimés.
Les quatre jeunes seront tués par la police dont Max qui gravement blessé à la tête partira après sa sortie de l’hôpital voir Barcelone ville où il mourra des suites de ses blessures.

La police assassine : Affaire Malik Oussekine
Dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, des membres du peloton voltigeur motocycliste tuaient Malik Oussekine,après plusieurs semaines de contestation étudiante contre le projet de réforme universitaire Devaquet, .
Dès le lendemain du décès, le samedi matin, les étudiants sont reçus au ministère de l’Intérieur et organisent une marche silencieuse, tandis que le ministre délégué Alain Devaquet présente sa démission.
Le projet de loi Devaquet est retiré dans les 48heures. Quatre jours plus tard, le mercredi 10 décembre, desmarches silencieuses ont lieu partout en France, les syndicats de salariés appelant à s’y rendre et amenant leurs services d’ordre.
Deux des trois policiers qui ont frappé mortellement Malik Oussekine sont ensuite jugés et condamnés, mais sans peine de prison ferme, et sanctionnés professionnellement.