Réédition de l’Esclave Libre annoncée pour avril...
"L’homme blanc a profané la Terre. L’appétit de l’homme blanc pour la possession matérielle et le pouvoir l’a aveuglé sur le mal qu’il a causé. » (Extrait d’une lettre des chefs Hopis au président Nixon, cité dans ses mémoires par Aigle du Soleil Levant, alias Raoul Walsh, frère de sang des Navajos".Raoul Walsh, Un demi - siècle à Hollywood. Mémoires d’un cinéaste.Ed.Calmann Lévy-1976 ; Ramsay Poche cinéma-1985
Band of Angel de Raoul Walsh, 1957.
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A lire sur ce film ,
Les couleurs de l’histoire par Laura LAUFER paru dans
Raoul Walsh Ed.Cinemathèque Portugaise.Musée du Cinéma.Lisbonne, 2001. 1000 exemplaires numérotés et gravés à la feuille d’or. 500 photos).
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Les couleurs de l’histoire par Laura Laufer -
"Le tableau de Watteau commence précisément là où s’achève le film Band of Angels-L’esclave libre , 1957) : le désir amoureux s’incarne dans l’appel au voyage. Le couple s’enfonce dans un paysage qui s’estompe et la barque d’amour les attend sur la surface lumineuse de l’eau. Le ciel est tendu, en suspens. L’attraction érotique, qui fut un des moteurs du film, trouve son épanouissement dans ce couple qui franchit un seuil pour le Voyage d’Amour.
Seul sur la rive, Rau Ru (Sydney Poitier) leur souhaite bon voyage d’un geste de la main ; Hamish Bond (Clark Gable), à son tour, le salue fièrement et Amantha Starr (Yvonne De Carlo) adopte, elle aussi Rau Ru comme « fils » par la célèbre réplique finale : « He still is the K’la. »
Le film conte l’histoire de ce trio. Amantha est métisse, Hamish est blanc, Rau Ru The K’la est noir. Band of Angels affirme la filiation non comme droit du sang, mais comme transmission culturelle.
Quand les rois noirs du Bénin et du Congo vendirent aux Blancs négriers le produit de leurs razzias chez d’autres ethnies, Hamish Bond fut l’un de ces sinistres Blancs. Jeune, il répondit à l’appel irrésistible de la mer, s’y jeta sans savoir où cette action le conduirait et entreprit en mal et à grande échelle, participant ainsi à la plus grande déportation de l’Histoire, celle des Noirs d’Afrique vers l’Amérique, commerce dénoncé aujourd’hui par les petits enfants d’esclaves comme crime contre l’humanit é ».
(Extraits de l’article paru dans Trafic 28 éd.POL. décembre 1998.
144 pages consacrées à Raoul Walsh, 14,48 €. www.polediteur.com)-
L’auteur du roman L’esclave libre dont Raoul Walsh s’est inspiré, est Robert Penn Warren (1905-1989) poète, romancier et critique littéraire né à Guthrie, Kentucky. Sudiste d’origine, dans les années 1950, Robert Penn Warren est devenu un partisan de l’intégration raciale. En 1964, il a réalisé des entretiens avec les principaux leaders afro-américains (MartinLuther King, Malcom X...) et leurs soutiens dans le but de constituer des archives orales de l’histoire des luttes pour les droits civiques. Ces entretiens ont aussi donné naissance à son livre Qui parle pour le Noir ? publié en 1965.
Warren a remporté le prix Pulitzer à deux reprises : pour sa poésie, puis pour son roman Les Fous du Roi.
Ecoutez le ici s’entretenir avec les principaux dirigeants des luttes pour les droits civiques dont Martin Luther King et Malcom X.
-http://whospeaks.library.vanderbilt.edu/